Selon le Conseil National des Barreaux, on compterait en France au sein des cabinets d’avocats, un peu plus de 31 000 emplois de “fonction support”. Parmi ces fonctions dites de “support ” aux avocats, on peut citer les secrétaires juridiques. Zoom sur ce métier discret mais indispensable aux cabinets d’avocats.
Selon le Conseil National des Barreaux, on compterait en France au sein des cabinets d’avocats, un peu plus de 31 000 emplois de “fonction support”. Parmi ces fonctions dites de “support ” aux avocats, on peut citer les secrétaires juridiques. Zoom sur ce métier discret mais indispensable aux cabinets d’avocats, à travers une enquête menée par Le Village de la justice auprès de 182 secrétaires en cabinets d’avocat (http://www.village-justice.com).
Qui sont les secrétaires juridiques ?
Un constat tout d’abord : la profession est majoritairement représentée par des femmes, puisqu’il faut savoir que 92% des fonctions supports sont occupées par la gente féminine.
La fonction de secrétaire juridique est bien souvent le seul poste support dans les petits cabinets d’avocats. C’est un poste très important qui vient en renfort aux avocats. C’est pourquoi même un petit cabinet sans secrétariat permanent, préfèrera toujours faire appel à une agence de secrétariat externalisé, pour l’aider dans les tâches administratives et de secrétariat, plutôt que se retrouver seul face à tout ça.
En plus de faire de la permanence téléphonique pour les avocats, afin notamment de fixer les rendez-vous, le secrétaire juridique a d’autres missions. On peut lui demander de faire de la transcription audio, de la rédaction de notes de synthèse ou de conclusions adressées aux parties, etc.
Ce qui ressort de l’enquête
– 62% des secrétaires juridiques interrogées pensent être bien considérées par leur employeur.
– 74 % trouvent que c’est un métier difficile du fait des conditions de travail stressantes et de la grande exigence demandée.
– au niveau des avantages ressentis en exerçant ce métier, ce qui ressort de l’enquête c’est en premier lieu le côté enrichissant du travail, ensuite vient la rémunération et les avantages dus aux conventions collectives, la mobilité et enfin la possibilité d’évolution dans un grand cabinet.